DAC Loire

Logo du DAC Loire

Les cellules de coordination départementales covid long ont émergé d’un besoin de santé publique au regard du nombre important de patients présentant des signes cliniques persistants à distance d’une infection covid. Portées par le ministère de la santé au niveau national, elles le sont par les ARS au niveau régional et par les DAC au niveau départemental. Un numéro unique, celui de l’antenne Loire Sud du DAC, a été attribué par l’ARS AURA. Il est repris sur leur site à la page dédiée au covid.

Les missions de la cellule de coordination covid long sont similaires à celles portées par le DAC, à savoir : informer sur le covid long, orienter (vers les ressources covid départementales) les usagers ou entourage ou professionnels du secteur sanitaire ou social qui la contacte. Coordonner le parcours de soins en cas de situation médico-sociale complexe identifiée.

Aucun diagnostic ni avis sur le parcours de soins en cours n’est porté par la cellule de coordination. Le médecin traitant reste le pilier du parcours de soins COVID long. C’est lui qui retiendra ou non l’indication pour son patient des propositions de la cellule covid long.

Un binôme assistante de parcours et médecin coordonnateur dédie une partie de leur temps de travail à gérer les demandes arrivant à la cellule.

En termes d’activité, depuis l’été 2022, date de début de la cellule de coordination covid long de la Loire, à l’été 2023,  58 patients ont été pris en charge à différents niveaux (information et orientation surtout).

Le profil des appelants est le suivant : essentiellement des usagers, de sexe féminin (67%), d’âge moyen et en activité professionnelle engagés souvent dans un parcours de soins depuis plusieurs mois. Le diagnostic de covid long reste assez rarement posé. Concernant l’appel de la cellule par les professionnels du sanitaire ou du social, il reste marginal.

Depuis octobre 2023, la cellule de coordination covid long du DAC Loire participe, en tant qu’investigateur, à une étude nommée SPACO+ portée par le CHU de ST ETIENNE. L’objectif est d’évaluer l’efficacité d’interventions multiples coordonnées (essentiellement des séances d’éducation thérapeutique) sur l’évolution des symptômes et leur coût économique. Cette étude est menée en parallèle au Cameroun.

N° de la cellule : 04 77 57 13 39